L’arrêt de Golfech engendre un manque à gagner pour EDF
La centrale nucléaire de Golfech, mise à l’arrêt suite à un incident technique, a repris du service le samedi 12 septembre 2020. Néanmoins, après treize jours d’arrêt total, l’incident représente un manque à gagner important pour EDF.
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Un incident jugé sans conséquence pour la sûreté et l’environnement
Le réacteur de Golfech a été mis hors service le 31 août 2020, suite à une anomalie constatée par les équipes de la centrale. EDF a rapidement remplacé le matériel de régulation électrique concerné.
Lors de leurs investigations, les équipes de la centrale ont constaté une anomalie sur du matériel de régulation électrique nécessitant son remplacement. Ces matériels ont été remplacés en toute sûreté et sécurité. EDF
Le nouveau directeur de la centrale, Cyril Hisbacq, a précisé que cet incident n’avait aucune conséquence en termes de sûreté ou sur le plan environnemental, car il s’agissait de la partie « non nucléaire » de la centrale. Il y a toutefois un risque que ces incidents entraînent une dégradation des avis sur EDF, notamment de la part des personnes qui s’inquiètent de la sécurité des réacteurs.
Un manque à gagner important pour EDF
Ces treize jours d’arrêt ont engendré un important manque à gagner pour EDF. Il faut dire que le réacteur n°1 était déjà à l’arrêt depuis le 10 août pour maintenance et rechargement de combustibles. Ce dernier ne reprendra pas du service avant le mois d’octobre.
La centrale a donc connu un arrêt total de sa production électrique. Même si ces incidents ont été relativisés par EDF et qu’ils sont désormais résolus, ils inquiètent les associations qui militent contre le nucléaire. Il faut dire que l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait déjà placé la centrale de Golfech sous surveillance en juin 2020, après avoir formulé un certain nombre de reproches à son encontre.
Pour l’instant, on ne connait pas la perte exacte que cela représente pour EDF.
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Rédigé par Noémie VerbaereLe 27/09/2020