Le gaz vert de GRDF semble devenir son avenir à moyen terme
Le gestionnaire du réseau de distribution du gaz français mise sur le gaz vert GRDF. L’énergéticien souhaiterait que le volume de gaz vert dans le réseau français atteigne les 100% d’ici 2050. Comment peut-il accompagner la bascule du marché vers le biogaz ?
Même si le gaz vert GRDF n’apparait pas encore dans notre comparatif gaz (2020), nous espérons bientôt le voir y figurer. Dès que l’offre sera commercialisée, elle y figurera.
Gaz vert de GRDF
Gaz renouvelable, ou encore gaz vert, biogaz, biométhane, toutes ces appellations désignent le gaz obtenu suite à un procédé de fermentation de déchets. En effet, le gaz vert est produit à partir de la fermentation de déchets qui peuvent être agricoles, ménagers, industriels ou encore de station d’épuration. Contrairement au gaz naturel qui provient de combustibles fossiles, le gaz vert est une énergie propre avec des propriétés identiques à celles du gaz naturel.
C’est dans les installations de production de gaz vert que GRDF investit. En effet, avec près de 50 projets mis en place en Normandie, et plus de 400 dans toute la France, GRDF mise clairement sur le biogaz. Les pouvoirs publics s’engagent eux aussi en faveur de ce gaz vert GRDF. Ils voient dans cette énergie renouvelable de multiples avantages : baisse des émissions de gaz à effet de serre, meilleure gestion des déchets, créations d’emplois… Pourtant le biogaz représente moins de 1% du gaz consommé en France. Encore trop peu de fournisseurs d’énergie en proposent. Le fournisseur de gaz Ekwateur est le seul à fournir du gaz 100% renouvelable.
Ainsi, pour accélérer le développement en France de la méthanisation, le secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, Sébastien Lecornu, a annoncé des mesures afin d’atteindre l’objectif fixé par la loi de transition énergétique établie en 2015, soit 10 % de gaz renouvelable consommé en 2030. GRDF avec son gaz vert assure même qu’il sera possible d’atteindre les 30% à cette même période, et les 100% à l’horizon 2050.
Sébastien Lecornu s’est lui aussi montré optimiste quant au but fixé pour 2030: « C’est un objectif qui nous semble atteignable, il peut même être dépassé, à la seule condition qu’on prenne le problème par le bon bout ».
Rédigé par SophieLe 08/04/2018
Modifié le 16/03/2020